Tout le monde connaît la triplette du bourrin et elle est bien dépassée et depuis longtemps. Laurent Bourrelly avait bien raison. Mais qu’en est-il de la triplette du boulet ?

Voici la recette :

  • Ancre désoptimisée : ici, lien, site ou ancre de type URL
  • Page sans pagerank
  • Nofollow

Si cette triplette du boulet ne semble vraiment rien apporter à un site, elle montre aussi comment est constitué un vrai lien naturel. Et pour cause, aucun SEO ne créerait ce type de lien, enfin à la base. Maintenant cela évolue pour éviter d’être trop flag. Mais les référenceurs ne poussent pas forcément jusque là. Je me demande souvent si Google ne va pas finir à donner poids qu’à ces liens et si Google n’accordera pas plus de crédit aux liens nofollow.

Les ancres désoptimisées

Si vous regardez des sites d’information ou des blogs vous allez trouver bon nombre de liens dont la structure est justement celle que les référenceurs ont appris à ne pas faire. Pour prendre un exemple, je vous propose de regarder cet article de Rue89 (sélectionné au hasard) :

liens-rue89

Dans ce billet d’une journaliste Rue89, vous trouverez plusieurs liens sortant dont 4 dans l’extrait dont j’ai fait une capture. Je pense que cela montre bien comment sont créés des liens naturels. Il y a deux liens vers des sites de référence : Wikipedia pour expliquer le terme « NERD » et IMDB pour présenter le film en question. Si pour le premier l’ancre est ce qu’on pourrait dire optimisée, ce n’est pas le cas du suivant. Les deux autres liens concernent des blogs dont le premier est celui officiel du réalisateur du film avec une ancre très sobre « son blog » et le dernier est un blog dans la thématique dont le lien s’avère être complètement dés-optimisé. Faisons-nous pareil avec nos articles SEO ?

Le rôle du pagerank

Je mets volontairement le terme « pagerank » car il est à la fois ce que tout le monde recherche et à la fois un paramètre complètement désuet aujourd’hui. Il serait plus pertinent de parler du poids ou du jus d’une page. Avoir un lien sur ce type de page est un bon signe, en principe. Cependant en abuser n’est pas la solution. Avoir des liens uniquement depuis des sites avec un gros PR peut apparaître comme suspect. Il faut avoir un panel de liens venant de sites avec plus ou moins d’autorité.

Le nofollow

Si le nofollow les référenceurs diront qu’il ne faut pas le chercher et que c’est lui qui vient à nous, je serais un peu moins catégorique. Je pense au contraire que les liens naturels et en nofollow n’arrivent pas si facilement surtout dans certaines thématiques. Lorsque l’on s’occupe du référencement global d’un site il faut donc s’occuper à créer des liens de ce type. Pas la peine de rédiger un article de 500 mots pour placer un seul lien nofollow mais en commentant quelques blogs et en se créant quelques profils cela peut permettre de varier un peu ses liens et d’avoir une part nofollow/dofollow raisonnable (lire ici chez SeoMix).

Conclusion

Je vais juste revenir sur le terme « boulet » car en réalité ces liens ne sont pas des boulets. Même ceux en nofollow. Ils peuvent avoir un impact faible sur le référencement mais sont excellents pour apporter du crédit au site. C’est loin de l’image d’un boulet entraînant un ndd dans les profondeurs des SERP. Ces liens constituent une base de netlinking propre qui permettent ensuite de travailler plus sereinement des liens qualitatifs.

En tout cas, je signe de suite pour un lien sur Lemonde.fr ou Aufeminin.com avec une ancre URL et sur une page profonde très peu ventilée en liens depuis d’autres pages du portail !

2 réponses sur “La triplette du boulet

  1. disons plutôt que l’absence de liens nofollow est un signal fort de volonté de manipuler les résultats dans Google

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