Astuces pour obtenir des liens grâce à la politique

La quatrième élection de l’année en France se termine demain. L’occasion de revenir sur quelques moyens de profiter de la politique pour le compte de son netlinking.

Le linkbaiting par le buzz

La première manière est d’enfariner le futur Président de la République lors d’une réunion publique. Veillez à ce que de nombreux journalistes soient présents dans la salle. Il faut alors crier bien fort le nom de son site internet pour que cela fonctionne bien. Le résultat attendu peut être la création de liens naturels depuis des sites d’autorité comme 20 Minutes, France Soir, Liberation, Arrêt Sur Images, Guy Birenbaum, Locita, Elle, Europe 1, FranceTV, Le Figaro, Le Parisien, Le Télégramme, etc. Attention, vous risquez de prendre une balle dans vos fesses.

Créer la polémique avec son site

Autre point que les médias sont friands : la polémique. Bel exemple avec Vote Inutile dont l’action est relayée dans l’Express, Owni, 20minutes,PCintact, Métro France,  etc. Attention vous risquez qu’un homme politique vous colle un procès.

Reprise de nom de domaine

Le milieu politique est très cyclique. Les candidats aux élections ont la fâcheuse tendance à acheter des noms de domaine avec l’année de l’élection :

  • nihous2007.fr
  • segoleneroyal2012.fr
  • marinelepen2012.fr
  • evajoly2012.fr
  • poutou2012.org

Ces sites internet possèdent des liens depuis des sites trustés comme LeMonde, Rue89, Wikipedia, voire de .gouv.fr. Ils ont aussi du Pagerank. Bref, cela peut être intéressant de les avoir. Les candidats à la Présidentielle, aux Législatives, … ne se rendent pas compte de la valeur d’un ndd et l’abandonne. Il n’est pas forcément inutile d’en récupérer. Attention néanmoins à ne pas se faire rattraper par un procès. Préférez donc les ndd comme Placeaupeuple2012.fr en vérifiant qu’il n’est pas déposé à l’INPI (ce qui est le cas pour celui-ci). Il ne vous reste plus qu’à réfléchir aux sites des candidats malheureux près de chez vous.

Les 20 meilleurs annuaires de 2011

Depuis plusieurs mois, j’ai effectué de nombreuses soumissions dans des annuaires. Je vous donne aujourd’hui un classement complètement subjectif des meilleurs annuaires 2011.

Critères du classement

Pour mon classement, j’ai des critères personnels :

  • Délai de validation : au dessus d’un mois c’est beaucoup trop.
  • Validation de mes soumissions : j’élimine les annuaires trop sélectifs.
  • Indexation de la fiche : doit se faire naturellement
  • Position de la page dans les SERP : plus c’est haut, plus c’est bon
  • Possibilité de mettre des liens profonds
  • Formulaire simple et rapide

Ceux-ci sont des paramètres essentiels pour un bon annuaire de référencement. En effet, il s’agit là d’un classement d’annuaires pour effectuer son netlinking.  Tous ces annuaires sont gratuits, généralistes et ne demandent pas de lien retour.

Liste de meilleurs annuaires :

  1. Annuaire-Referencement.eu
  2. Secous
  3. Miwim
  4. Compare Le Net
  5. Le Gros Robert
  6. Top Lien
  7. NextSEO
  8. Net-Addict
  9. Oubah
  10. SWCF
  11. Whiteref
  12. Square Annuaire
  13. Jusseo
  14. Comment Faire
  15. El Annuaire
  16. Yococo
  17. Empreintes Du Web
  18. Kel Directory
  19. Web Affiliations
  20. Annuaire Rifii

Je complète cette liste en vous invitant à soumettre sur mes annuaires : 3615 sites, Pandannuaire et Stroogee.

Ils constituent, avec une dizaine d’autres, les annuaires que j’utilise pour mes soumissions lors de mes campagnes de netlinking. J’ai ainsi pu juger de leur valeur sur les différents points notés plus haut.

Le top 20 n’est certainement pas parfait et je compte sur vos commentaires constructifs pour aiguiller tous les référenceurs vers d’autres annuaires et/ou confirmer mon classement.

Pourquoi le nom de Capitaine SEO ?

A la recherche d’un nom pour mon activité de rédaction et netlinking, j’ai un jour pensé à Capitaine SEO.

Connaissant l’excellent blog de Capitaine Commerce, j’ai trouvé que c’était une bonne idée. Cet expert du e-commerce réalise, avec son équipe, un travail de haut niveau et avoir un pseudo qui rappèle cet héro des temps e-modernes ne me déplaît pas.

Je ne me définis pas pour autant comme expert du SEO d’ailleurs mes actions s’arrêtent aujourd’hui à du netlinking. Mais ce pseudo est pour le moins fun et j’aime bien ainsi le côté décalé.

Exemple concret de référencement concurrentiel pour une boutique bébés

Dans un précédent article, j’ai défini un deuxième niveau de sites servant à l’obtention de liens de qualité. Aujourd’hui, je vais essayer d’être le plus concret possible. Via un exemple, je vous montre comment faire pour créer un netlinking qualitatif en vue d’un bon référencement sur des requêtes très concurrentielles.

Référencement concurrentiel : réseau de qualité

Je n’ai jamais effectué de référencement très concurrentiel mais voici la théorie de ce que je ferais si c’était le cas. Certains vont trouver que cela demande beaucoup d’argent, de temps, de motivation. Pour des keywords recherchés, ces notions n’ont que peu de significations. En effet, les moyens doivent être mis pour battre les autres.

Pour ce référencement, il faut bien sûr réaliser un site optimisé avec des textes longs et uniques sur chaque page. Il faut obtenir des liens en nombre et surtout des liens de qualité.

C’est sur ce dernier point que je vais m’attarder avec le deuxième niveau qui est la clé, selon moi, d’un SEO de qualité.

Exemple : boutique de produits pour les enfants et mamans

Pour être le plus pragmatique possible, je vais prendre comme exemple une boutique proposant des vêtements, mobilier, cadeaux bébés, sac à langer, puériculture, …

Création de sites de niveau 2

Concernant les sites de niveau 2, je vais m’y intéresser pour deux raisons. Le premier est l’aspect SEO bien sûr mais le second ne doit pas être oublié. En effet, une boutique en ligne tire ses revenus de la vente de produits, donc si ces sites peuvent aider à vendre plus ce n’est que mieux !

Blog sur la boutique

La première chose pour bâtir son netlinking est de créer un blog sur le shop. Celui-ci va être l’outil numéro 1 pour la communication sur la marque et pour créer des backlinks vers les fiches produits.

Un exemple intéressant est celui du Tiroir A Collant et son blog sur les collants. L’activité est très forte et chaque article est composé d’un ou plusieurs liens vers la boutique. Notez qu’il est installé sur un nom de domaine différent donc les liens ont certainement plus de poids même si l’hégémonie de la direction des liens doit rendre Google assez dubitatif quant à la possibilité d’un site réellement autonome.

Deuxième exemple qui est une référence dans le milieu du e-commerce : Archiduchesse. La forte personnalité de son créateur donne le ton et lui permet de créer une communauté. Ces personnes se sentent impliqués, notamment avec le compte rendu mensuel du chiffre d’affaire. Ils sont contents de participer à la vie d’une entreprise familiale de produits made in France. La boutique obtient des « J’Aime » facilement et le bouche à oreille doit fonctionner. Archiduchesse parle aussi d’entrepreneuriat et de e-commerce si bien que des e-commerçants suivent avec attention les nouveaux billets. Même eux portent des chaussettes alors le blog sert à réunir un public d’acheteurs potentiels. Pour en revenir au milieu du bébé, Benjamins de Presque Parfait suit la même direction avec son blog où il travaille la proximité avec ses lecteurs et le netlinking.

Justement travailler le netlinking peut être aussi « passif ». L’exemple que tout le monde connait (j’espère) est celui d’Axe Net dont les articles sont très bien relayés à la fois sur les blogs et sur Twitter. Ce linkbaiting favorise donc la « boutique de sites et SEO » afférente qui se trouve intimement liée au blog.

Autres blogs / sites thématiques

Passé le blog officiel, il est possible de créer d’autres sites. Ceux-ci peuvent être sur des plateformes de blogs gratuits, pour cela, je conseille Unblog et Agence-Presse.

D’autres seront à créer sur des noms de domaines en propre. Si les concurrents de cette boutique de bébés (enfin de produits pour bébés) ont des sites anciens avec du PR, il n’est pas négligeable de bien choisir les ndd avec pourquoi pas l’achat de sites ou noms de domaines anciens. Le but est de récupérer des sites étant indexés dans Google depuis plusieurs années, qui ont du PR et pourquoi pas des liens d’autorité depuis des sites en .edu, .gouv.fr, ou depuis Wikipedia.

Passé maintenant la structure, intéressons-nous au contenu. Ces sites informatifs doivent donc parler du milieu du bébé et des parents afin de construire la contextualisation favorisant la pertinence des liens. Autant en spécialiser sur les produits phares. Ainsi, il peut y avoir 2 blogs sur les « cadeaux de naissance« , 1 autre sur les « sacs à langer » et enfin 1 sur la « puériculture ». Parler tout le temps des produits restreint la créativité pour produire des textes, il faudra donc élargir le sujet sur d’autres sites sur des thématiques comme « apprendre à être une bonne mère », « comment élever un enfant », … Dans ces derniers exemples, l’autre intérêt est d’augmenter son lectorat avec des internautes tapant d’autres keywords que ceux ayant un rapport avec l’achat d’articles pour bébé. Mais ce n’est pas parce qu’ils ne cherchent pas « sac à langer » qu’ils ne vont pas en acheter en voyant une publicité sur un blog dédié à l’accouchement.

Boutiques secondaires

Un autre système de création de site satellite est de placer une autre boutique dans Google. Il est possible de racheter un concurrent par exemple pour profiter de la clientèle, l’ancienneté du ndd, … Ou alors d’en créer une nouvelle.

Dans ce cas, il faut réfléchir à proposer autre chose. La thématique de l’exemple est un shop vaste avec à la fois des vêtements, du mobilier, de la puériculture, … La deuxième boutique pourrait être sur un produit précis comme par exemple les cadeaux de naissance.

Autre placement possible, celui du prix. Le premier site demande du temps dans la gestion, autant que le second soit moins chronophage pour l’e-commerçant. Un placement haut de gamme avec une marge forte peut être intéressante. Si les visiteurs ne trouvent pas leur compte à la vue de ces tarifs impressionnants, ils doivent logiquement retrouver facilement la boutique numéro 1 facilement pour trouver les produits à un prix plus attractif.

Forum

Bon ok, je suis d’accord tout cela est coûteux en temps. Il faut laisser un peu les autres travailler à sa place avec des systèmes où ce sont les internautes qui écrivent le contenu. La création d’un forum peut-être la solution.

Je sais que lancer un forum qui tourne très bien et tout seul demande un boulot énorme. Comme pour tout, le mieux est de le différencier en se plaçant sur une niche afin de séduire plus facilement sa communauté comme ici avec ce forum sur les enfants précoces. Une fois qu’il a pris son rythme de croisière, ce n’est que du bonheur ! En effet, je pense que c’est un très bon public à avoir. La modération doit être assez facile. Elles vont parler très facilement de leur vie de mère et s’entre-aider.

Là aussi, outre l’aspect SEO, un forum est le moyen de réunir des consommateurs potentiels. Entre la publicité et l’emailing, l’administrateur du forum a les clefs pour vendre des produits bébés et femmes enceintes.

Blogs gratuits

Autre moyen qui demande peu de temps dans la création de contenu (mais du temps en modération), la mise en place d’une plateforme de blogs gratuits. Le but est d’offrir aux mamans un moyen de s’exprimer. Les blogs perso fonctionnent bien, autant s’offrir la possibilité de booster son netlinking grâce à cela en achetant un ndd. Qui va réserver blogmamangratuit.com ?

Portail SEO

Là aussi, ce n’est que de la modération. Un portail SEO sur le milieu de l’enfant est un moyen de choper du contenu facilement. Que ce soit un blog collaboratif sur les bébés ou un annuaire de boutiques pour les mamans, cela laisse la possibilité de contrôler les publications de ses concurrents directs. En ce qui concerne les textes des boutiques non-concurrentes, les référenceurs de celles-ci vont peut-être faire le travail pour vous en référençant les pages publiées contenant les backlinks vers leur shop. En faisant cela, ils popularisent aussi le portail SEO dans son ensemble.

Services en ligne

Niveau netlinking passif, offrir des services est souvent une stratégie payante. Une galerie d’images avec des photos de bébé permet d’obtenir des liens-copyright facilement depuis des articles parlant des bébés.

Cela peut être aussi le cas en créant un template WordPress gratuit sur la thématique des bébés, enfants, mamans, … En sollicitant un graphiste pour créer une demi-douzaine de design, vous pouvez sans connaissance particulière choper des milliers de BL facilement avec un lien savamment placé dans le footer.

Réseaux sociaux

Pour en terminer sur les sites satellites, il ne faut pas négliger Twitter, Facebook, Google+, … Assurer une présence sur les réseaux sociaux est un moyen d’améliorer son référencement naturel et aussi d’aller à la recherche de clientèle. Les jeux concours par exemple peuvent permettre d’obtenir le quota de « J’Aime » et de RT favorables à la popularité sociale d’un site web. Mais tout cela, c’est à vous de le créer en fonction de la thématique du site.

Quel netlinking entre ces sites ?

Maintenant que vous avez créé ces magnifiques sites internet, il faut les référencer. Chaque site devra être référencé dans les annuaires, plateformes de communiqués de presse, digg-like, …

La(es) boutique(s) devra(ont) recevoir des liens depuis tous ces sites de niveau 2. Il est possible de lier quelques uns de ces sites mais il ne faut pas trop abuser pour éviter que Google décèle un « réseau de sites ».

L’intérêt est de monter ces sites sur le maximum de keywords en rapport avec le milieu des bébés et surtout d’avoir les boutiques aux premières positions de Google pour les mots-clés qui convertissent.

Cet article est bien court pour présenter le référencement d’un site sur des requêtes concurrentielles mais démontre de sa stratégie globale au travers d’un exemple qui, je l’espère, a été concret. N’hésitez pas à laisser des commentaires pour corriger/étoffer ma vision.

Comment créer un deuxième niveau SEO ?

Retour de vacances et beaucoup de boulot en retard et en projet. Au final, j’ai plus envie d’écrire un petit article. Suite à un message sur le forum Stroogee, je vais parler du deuxième niveau SEO.

Hiérarchisation des liens

S’il est admis que les liens sont essentiels en référencement, il ne suffit pas d’en lancer n’importe comment. L’utilisation d’une certaine méthodologie est importante pour obtenir le meilleur résultat.

Premier niveau : money site

Le premier niveau est constitué du site cible. Le money site doit avoir des liens depuis le maximum de pages, de sites et de nom de domaines différents. Mais derrière cet aspect quantitatif (qui est important), il ne faut pas négliger la qualité.

Deuxième niveau qualitatif

Le deuxième niveau va donc être constitué de pages optimisées SEO. En clair, il s’agit de mettre de jolies ancres, de beaux title, de longs textes uniques avec un champ lexical adapté et des h1 et h2 harmonieux (et pas). Mais ce n’est pas tout. Le principe est que ce deuxième niveau soit aussi alimenté de liens grâce à un troisième niveau.

Les niveaux suivants sont quantitatifs

Généralement, plus on s’éloigne du money site et plus le référenceur (black hat notamment) ne va pas prendre le soin de s’attarder dessus. Le contenu peut être plus léger (spin de mauvaise qualité) et automatisé.

Comment créer un bon deuxième niveau ?

S’il ne va pas être dur de créer une structure optimisée sur un deuxième niveau, je vois 3 paramètres clés à la réussite d’un deuxième niveau de qualité.

Thématique

Le premier est d’avoir un site collant à la thématique du money site. Les solutions sont donc le guest blogging, les plateformes SEO thématiques ou encore la création d’un site.

Par exemple dans le domaine des assurances qui est hautement concurrentiel, j’ai souvent une salve de soumissions sur Stroogee. En effet, le référenceur n’a pas qu’un seul site à promouvoir mais 4 ou 5 soit son site numéro plus quelques sites satellites de deuxième niveau.

Trustrank

Mais avoir un lien sur une page ou un site qui ne truste pas n’est pas intéressant. Il faut donc que ces sites de deuxième niveau apporte véritablement du jus. Là, il y a deux solutions.

La première est de référencer soi-même cette page ou ce site. De toute façon, un deuxième niveau doit être linké. En revanche, si l’on peut profiter d’un linking interne et du trustrank du ndd, ce n’est que mieux !

La deuxième solution est donc de le faire sur des plateformes déjà en place (ou éventuellement en récupérant un ancien nom de domaine). Dans ce cas, les portails SEO sont intéressantes ainsi que les plateformes de blogs.

Pérenne

Si la meilleure solution semble être donc de se créer des blogs depuis des plateformes gratuites, il y a un bémol. Il s’agit de la pérennité de celles-ci. Les plateformes de blogs peuvent disparaître ou tout simplement supprimer votre blog du jour au lendemain. Au final, vous perdez tout le référencement que vous avez effectué vers ces pages du blog.

Quels sites pour son deuxième niveau ?

Justement pour éviter de sombrer après une ou deux suppressions de blogs, il convient de ne pas reposer sa stratégie SEO dessus.

Je suis d’avis de ne pas négliger ces plateformes car elles sont gratuites et surtout elles ont un très bon potentiel. Agence-Presse est pour moi indispensable. Après pour ceux qui désirent faire les choses de manière plus importante, Unblog voire WordPress et Blogspot peuvent convenir.

Ensuite, selon votre secteur d’activité, vous pouvez utiliser des plateformes SEO spécialisés. J’ajouterais aussi les meilleurs annuaires et communiqués de presse qui peuvent s’avérer être puissants même s’ils sont généralistes.

Enfin, vous devez avoir vos propres sites secondaires. C’est la  principale manière d’être autonome. De plus, cela présente d’autres avantages.

Au delà du SEO

Pour les sites secondaires que vous créez, vous devez viser large. Forum, plateforme de blogs, comparatif, site de CP thématique, blog informatif,  guide d’achat, réseau social, … vous devez créer des sites divers afin de vous prévenir d’une sanction Google sur un type particulier de site web et surtout obtenir des liens depuis des sources que Google identifie comme différentes donc plus naturelles.

Transformation

Mais il faut aussi voir au delà de l’aspect SEO. Ces sites secondaires vont être bien référencés et peuvent sur certaines requêtes se positionner mieux que le site n°1. Il faut qu’ils soient de véritables leviers pour le money site afin qu’ils transforment.

Dans le cas d’un article SEO sur un produit d’une boutique en ligne, il faut que les liens soient bien visibles et mènent vers la page d’achat de ce produit. L’idéal serait même d’avoir les boutons d’achat directement implantés. L’idée de créer des boutiques parallèles n’est pas saugrenue. Dans ce cas, il est intéressant de les positionner différemment : low cost / haut de gamme, plus spécialisées, plus proche de la clientèle, dans un style particulier, uniquement pour une clientèle précise, …

Créer un fichier client

La transformation peut être importante dans le cas d’un site thématique. Il faut le penser ainsi. Un forum va être l’occasion de se créer une communauté qui sont des clients potentiels. De même que réunir des adresses emails certifiées, via un formulaire sur un blog ou une inscription pour obtenir des bons plans, permet d’avoir un lien avec des personnes intéressées par vos produits ou services.

Sites rentables

Tous les sites ne vont pas être performants pour transformer et certains vont avoir d’autres atouts. Vous pouvez gagner de l’argent avec ! Vous avez un site qui a beaucoup de trafic malheureusement vous n’arrivez pas à ce que les visiteurs se rendent sur le money site, ce n’est pas grave et mettez de la pub dessus ! En plus de l’aspect SEO, vous allez avoir un site rentable !

Combien faut-il de sites de deuxième niveau ?

Cela dépend du temps/argent que l’on dispose. Sur un projet ambitieux, il ne faut pas hésiter à se créer des sites satellites avec un propre nom de domaine. Pour que le projet de référencement réussisse, il ne suffit pas de faire monter un site mais plusieurs.

Backlink is king

Slogan SEO qui ressort presque comme une évidence, « content is king » est bien dépassé aujourd’hui. Il faut dorénavant dire « backlink is king ».

La quantité du contenu n’est pas primordiale

Je partageais assez l’avis de Sylvain sur le besoin de développer quantitativement un site pour qu’il se positionne bien dans Google. Avec le recul, je ne suis plus certains de la clairvoyance du contenu.

Sur le Seotons, Backlinker avait une certaine hygiène quant à la rédaction de contenu pour son site principal. Sur le nouveau concours, il s’est complètement affranchit de cette partie là. Ce constat est le même pour les autres sites du podium. Le site Whiteref, qui a un gros nombre de pages indexées, n’a pas fait le poids.

Cette constatation, je l’a faite aussi sur Stroogee vis à vis de mon précédent annuaire. Le fait que Stroogee est moins de pages ne m’empêche pas de monter bien dans Google.

Quel est donc le paramètre qui est décisif ?

Les liens sont la clé d’un référencement

C’est Hounkpe qui le disait quelques mois plus tôt, les liens ont fait un régicide. Le netlinking a pris le pas sur le contenu. Pour être bien positionné dans Google, il faut donc chercher à développer son netlinking.

Il faut donc arrêter de créer du contenu ?

Le contenu n’est pas pour autant une chose à négliger. Si cela ne va pas servir à truster sur une requête par rapport à un acharnement en netlinking, le texte a bien des avantages.

Tout d’abord, la création de pages différentes va permettre de viser la longue traîne. A chaque page, il faut viser une requête différente et ainsi augmenter son trafic moteur.

Ensuite, il s’agit de rendre le site viable. Un site avec peu de contenu pourrait être mal perçu par Google alors qu’un site ayant de longs articles uniques sera plus puissant pour résister à toute forme de pénalisation.

Le dernier point concerne le netlinking car si on souhaite un netlinking de qualité, il faut compter sur le linkbaiting et à ce jeu là des articles de qualité sont déterminants pour être relayé.

Alors prêt pour un netlinking de folie ?

Interview croisée avec un e-commerçant et son référenceur : Faire Partoo

Christophe Mathieu a créé une boutique de faire part nommée FairePartoo. Pour le référencement de ce site de e-commerce, il a fait appel à un consultant SEO : Matthieu Verne alias ReferenSEO. Ils unissent leurs efforts afin d’améliorer le référencement naturel de FairePartoo ainsi que ses ventes. Interview croisée.

Christophe, tu as lancé Faire Partoo en janvier cette année. Pourquoi avoir pris un prestataire pour le référencement ?

Christophe Mathieu : Avoir une belle boutique dans une rue déserte est inutile. Je me devais de structurer et de planifier mon référencement sur le moyen/long terme. La boutique a donc été optimisée techniquement avant la mise en ligne. M’y connaissant davantage sur le off-site, j’ai préféré faire appel à un spécialiste pour coupler nos efforts et avoir un site optimisé dès le départ.

Mais financièrement cela a un coût, tu n’aurais pas pu le faire seul ?

C : Effectivement, cela a un coût. J’ai dû conserver mon emploi de salarié pour me permettre de m’offrir les services d’un référenceur. En effet, j’aurai pu le faire seul ! Mais les résultats n’auraient certainement pas été les mêmes. L’avantage du prestataire externe réside dans le fait qu’il permet de te libérer du temps pour des tâches prioritaires de ton activité. Il offre par ailleurs une vue d’expert sur ta situation et permet de mettre en avant des éléments que bien souvent tu oublies.

Matthieu, Christophe a l’air de s’impliquer vraiment dans le référencement de sa boutique. Avec ton oeil d’expert, tu as dû observer des mauvaises directions prises par Christophe. Peux-tu nous donner des exemples concrets d’erreurs que peut commettre un e-commerçant en matière de référencement ?

Matthieu Verne : Christophe n’a jamais pris de mauvaise direction pour la simple et bonne raison que pour chaque modification du site ou pour chaque rajout d’une fonctionnalité (aussi bien sur le site lui même que dans le back office pour une gestion plus simple) nous avions une discussion complète sur la question pour confronter mon point de vue SEO et son point de vue plus accès utilisateur. Cela a permis dès le début du site de partir dans les bonnes directions, quitte à faire quelques changements pour mieux coller aux attentes visiteurs et moteurs.

Pourquoi vous ne faîtes pas le site uniquement pour Google ?

M : Concernant les moteurs de recherche, on travaille exclusivement pour Google qui représente plus de 90% des recherches en France. Mais il n’y a pas que Google dans le sens où il faut prendre en compte l’expérience utilisateur. Faire un site visible dans les moteurs de recherche et qui ne convient pas à l’utilisateur n’est pas utile. C’est d’ailleurs en quelque sorte le problème rencontré actuellement et qui nécessite le développement d’un nouveau design pour avoir une meilleure ergonomie. Laquelle ne semble pas maximale à la vue du taux de conversion. Il faut donc pouvoir allier SEO et accessibilité de la meilleure façon, ce qui n’est pas toujours évident.

C : Effectivement, un axe très important reste la conversion. Si tu as 100 visiteurs/jours mais que du 0.1% de conversion, il te faudra 10 jours avant de réaliser une vente. Je pense que nous avons trop ciblé l’aspect SEO au départ et que nous avons oublié l’optimisation de la conversion. Je suis en mesure d’affirmer qu’une version 2 améliorée en SEO et surtout en conversion verra le jour dans les semaines qui viennent.

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Des améliorations au niveau SEO, comment cela se fait ! Le site n’était pas correctement optimisé dès le départ ?

M : Le site a été correctement pensé au départ au niveau SEO (du moins d’après moi), la refonte concerne davantage le côté utilisateur justement. Christophe sera sans doute plus à même d’en parler.

C : Même si j’avais pensé à de nombreuses optimisations de la structure du site, tu finis toujours par manquer de nombreux détails. Le travail à posteriori est bien souvent plus difficile car il implique des changements en profondeur qui aurait pu être traités avant. Mais je rejoins Matthieu, les grosses lacunes touchaient davantage le côté utilisateur.

Pourtant, sur la requête type : « Faire Part », vous n’êtes qu’en deuxième page. Il y a encore des progrès à faire en référencement naturel.

C : Le marché du faire-part est ultra concurrentiel contrairement à ce que l’on pourrait croire. Les concurrents sont implantés depuis de très nombreuses années et travaillent aussi leur référencement. J’espère que d’ici un an, nous serons en mesure d’atteindre la première page pour « faire-part » et « faire-part naissance » qui sont les deux mots génériques de base.

M : En effet, le site n’est qu’en deuxième page sur « faire part ». Mais n’oublions pas que le site n’a pas encore un an d’existence, et que le secteur est très concurrentiel. Ainsi, on sait très bien qu’il reste beaucoup de travail à faire. Mais je pense que globalement le référencement naturel avance plutôt bien, même si on note une certaine stabilité depuis quelques semaines. A terme, je suis convaincu que nous y parviendrons, mais il reste encore plusieurs mois de travail avant de parvenir à de bonnes positions sur la première page pour des mots génériques comme celui ci.

Est-ce que cette deuxième page (14ème position) permet générer des visites et des ventes ?

C : Non. Très peu de ventes car le taux de conversion est faible et à peine quelques centaines de visites/mois.

Donc il faut attendre 1 an pour espérer pouvoir parler de trafic moteur ?

C : Au minimum. L’évolution en an est significative mais la concurrence étant ce qu’elle est, on ne peut que se réjouir des paliers déjà franchis.

M : Le trafic moteur représente plus de 50% des visites aujourd’hui. Il n’y a pas que la requête « faire part » qui draine du trafic. Mais il est clair que la première page sur les termes principaux sera un grand pas.

C : Mais je vise, avec Matthieu, clairement la première page sur les génériques.

Justement, comment s’est passé le choix des mots-clés ?

M : Plusieurs indicateurs nous ont servis. Pour chaque type de cartes (« faire part de mariage », « faire part naissance », « anniversaire », « voeux »), nous avons ciblés les mots-clés semblants être les plus intéressants via le générateur de mots-clés Adwords Keywords Tool. Suite à cela, nous avons déterminé les mots-clés les plus concurrentiels et d’autres plus accessibles sur lesquels le nombre de visites seraient moins importants mais pour lesquels la première page serait accessible plus rapidement : « faire part sur mesure » par exemple, ou des fêtes assez spécifiques (« baby shower », « boums », …). Une vue des sites concurrents nous a également permis de constater si on avait fait le tour des mots à travailler en priorité, et de valider notre choix.

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Matthieu, peux-tu nous expliquer les tâches que tu effectues au quotidien pour le référencement de Faire Partoo ?

M : Aujourd’hui, le quotidien représente très largement des tâches de netlinking. En effet, l’important est de donner de la popularité au site en créant de bons liens vers celui-ci. Pour ce faire, j’utilise des techniques white hat : annuaires, communiqués (exemple d’article sur les cartes de voeux), échanges de liens, digg-like. Je mets un point d’honneur à créer également des liens à mes liens. Ainsi, pour chaque annuaire ou communiqué publié, je crée des liens via les digg-likes et/ou via d’autres communiqués pour renforcer les liens qui pointent vers Fairepartoo. Tout cela est évidemment fait en suivant l’impact que cela a sur le positionnement des mots-clés visés et du trafic qui en découle.

Quels sont les axes que vous souhaitez développer pour améliorer le positionnement de Faire Partoo ? Si j’ai bien compris, la nouvelle version de Faire Partoo sera donc un levier.

C : Améliorer le positionnement demeurera toujours une question de temps. La seconde version du site est vraiment améliorée du point de vue de la conversion.

M : Comme le dit Christophe, le tout est de continuer à travailler le référencement en l’alliant à une version donnant une meilleure conversion. Le temps et le travail sont donc des axes importants.

Christophe, tu dis avoir des connaissances en référencement off-page mais sûrement que la collaboration avec Matthieu t’a permis d’acquérir de nouvelles compétences à la fois on-page et off-page. Quelles sont-elles ?

C : De la rigueur et de la patience. Je me suis surtout amélioré dans la sélection de mes liens. Avant, j’avais tendance à faire que de la quantité. Aujourd’hui, je vise plus la qualité quant au choix des liens pour le référencement off-page.

Pour finir, Christophe, comment juges-tu le départ de ta boutique en ligne ?

C : Il est satisfaisant (6/10). Je répare des erreurs grossières que j’aurai dû envisager dès le départ (ergonomie et conversion). Le référencement progresse bien mais la capacité de développement reste énorme (multiple * 30). La priorité sera donnée pour l’année 2 à l’amélioration de la conversion, la mise en ligne de plus de produits et le renforcement des positions (page 1) pour tous nos mots-clés.

Avez-vous quelque chose à rajouter ?

M : Je voudrais finir en disant que c’est appréciable de travailler avec quelqu’un qui suit de très près son référencement et son business. Les résultats en sont sans doute meilleurs et le travail est plus motivant.

C : J’espère que Matthieu arrivera à placer 10 mots-clés en première position avant la fin de l’année. Pari tenu ?

M : Pari tenu Christophe, je vais faire mon maximum !

C : Très agréable aussi de travailler avec Matthieu. Même si on ne se connait que via Skype, son dévouement, sa disponibilité et son honnêteté confirment que c’est un très bon référenceur.

Merci à vous deux et longue vie à Faire Partoo !

10 conseils pour éviter la banqueroute de son e-business

Si de belles e-activités se sont développées sur internet, certaines ont subi des passages difficiles. Des coups durs qui ont parfois conduit l’entreprise à la banqueroute. Pour éviter de tomber dans cette situation, voici 10 conseils pour bâtir un business solide et durable.

1. Avoir plusieurs sources de revenus

Tout d’abord, il est bon de ne pas baser tout son business uniquement sur ses sites web ou uniquement sur une boutique. Il faut diversifier ses sources de revenus.

Par exemple, il n’est pas rare de voir des SEO tenter de partager de manière équilibrée leur rémunération entre la publicité sur leurs sites internet, la formation SEO et des prestations de référencement. Si un pan souffre, cela ne constitue que 33% de son chiffre d’affaire et non 100% dans le cas d’une activité exclusive.

Un e-commerçant aura la possibilité de vendre aussi sur Ebay ou autres market place. Il peut par ailleurs monétiser son trafic en adjoignant de la pub sur sa eboutique ou sur son blog. Mais il faut surtout qu’il pense à ne pas être dépendant de la mode. S’il a fondé le shop spécialisé dans la casquette rose pour homme (qui est sacrément tendance en ce moment), il serait bon d’avoir d’autres produits moins soumis à la mode.

2. Ne pas être dépendant d’un seul fournisseur

Pour une boutique en ligne n’ayant qu’un seul fournisseur, une liquidation judiciaire de celui-ci conduira directement l’ecommerçant à des ennuis sérieux. A-t-il pensé à une alternative ? Dans certains corps de métier, il est facile de trouver un autre fournisseur. Dans d’autres, c’est bien plus complexe. Il faut anticiper pour ne pas se retrouver en cale sèche.

Le problème est le même dans le cas d’une rémunération par de la publicité exposée sur le site internet. Existe-t-il des solutions de remplacement si le site est banni d’une régie publicitaire ?

3. Ne pas être dépendant d’un seul axe de communication

L’erreur faîte par de nombreux webmasters et de baser l’ensemble de son acquisition de visiteurs sur un seul canal et souvent il s’agit de Google. Il est conseillé de réduire votre Google dépendance car une pénalité pourrait entraîner une baisse significative du trafic et donc des revenus.

4. Ne pas avoir qu’un seul site

La dépendance n’est pas une bonne chose. Un site qui cartonne doit être abreuvé mais ne doit pas être l’unique attention du webmaster. Le scénario catastrophe, qui consiste à une pénalisation par Google, ferait tomber à l’eau tout le business model.

Pour pallier à cette éventualité, il faut diversifier son porte-feuille de sites. Pour une boutique en ligne, pourquoi ne racheter ou créer un concurrent ? Autre possible, créer des sites miroirs amenant d’un simple clic vers les pages achat du shop. Donc même si la boutique est virée des SERP, il reste toujours un site référencé par Google.

5. Ne pas reproduire la même gestion sur ses différents sites

Maintenant, rien ne sert d’avoir plusieurs sites si c’est pour reproduire la même gestion. En effet, si un site est pénalisé pour une faute de netlinking et que tous les autres sites ont eu la même stratégie alors il est plus que probable qu’ils auront la même sanction.

L’exemple est celle du webmaster des annuaires Trend et Pour Etre Vu qui a vu ses deux sites pénalisés en même temps par Google. Le but est de préserver le maximum de sites en son actif. Donc il faut veiller qu’ils soient indépendants.

6. Ne pas interlier tous ses sites

De même, je ne conseille pas d’interlier tous ses sites. Si le robot Google détecte un site malin, il est probable qu’il va jeter un oeil direct aux partenaires de ce site pour voir s’ils ont le même fonctionnement. Couper ce pont, c’est lever le risque de contamination.

7. Respecter les règles

Les précédents conseils pour faire face à une pénalisation de Google sont des sécurités mais la première démarche à faire est de respecter les guidelines de ce moteur de recherche.

De même, si c’est Facebook qui enclenche un nombre important de visites, il est primordial de respecter les CGU de ce réseau social. L’exemple de la page Kiabi doit servir.

8. Conserver des sauvegardes de son travail

Portail énorme avec 40.000 pages référencés, 150.000 commentaires et une légère pression sur le bouton « effacer la base de données » anéanti tout un travail de plusieurs années. Nous ne le répétons jamais assez, il faut faire des sauvegardes de ses fichiers et données.

9. Etre autonome

Autre façon de briser un business plan rodé, la disparition d’un membre d’une équipe peut entraîner de lourdes conséquences. Une dispute, un licenciement ou la mort peuvent en être la cause. Au final, il vaut mieux se prévenir en sachant faire toutes les tâches soi-même.

Et le chef doit avoir le contrôle. Il doit détenir toutes clés de connexion (login, mot de passe, …) et les coordonnées des clients, fournisseurs, prestataires, … S’il fait le choix de passer par une agence web, il doit exiger que le whois soit à son nom. Dans le cas contraire, le concepteur du site web a un moyen de pression énorme en cas de conflit.

10. Un seul maître à bord

S’il ne faut pas avoir de coéquipier indispensable, il faut surtout qu’il y ait qu’une seule personne qui dirige. Il est impératif de n’avoir qu’un seul chef. Si Yagoort est à la dérive, c’est en partie parce que les deux gestionnaires n’ont pas trouvé une solution pour faire perdurer ce portail ?

Se prémunir plutôt que réagir

Anticipation, respect des règles et autonomie sont les clés pour faire perdurer un business en ligne. Il ne faut pas attendre de voir ses revenus fondrent pour revoir sa copie. Il faut prendre les devants !

Et vous, quels sont les conseils que vous donnez pour éviter la banqueroute de son activité en ligne ?

5 blogs SEO immanquables

Sélection personnelle de blogs SEO. Pour ceux qui surfent sur ce type de blogs, je ne vais pas vous dénicher un blog inconnu puisque je parle de 5 blogs passionnants et donc qui sont un minimum connus.

Keeg

Un très bon blog où son auteur délivre des billets caustiques. Gros coup de coeur pour celui sur la pénalité de Seek.fr. Si vous n’avez pas lu cet article, rattrapez votre retard dès maintenant. Keeg nous montre comment se vit le moment où un webmaster voit son money site disparaître de sa source principale de trafic. Edifiant !

Florian Karmen

Le design donne autant envie de se rendre sur le blog SEO de Florian Karmen que la qualité des propos délivrés. Florian donne plein d’informations sur le référencement, Google Analytics, l’e-réputation ou encore présente des outils SEO.

Jambonbuzz

En revanche, le design de Jambonbuzz me laisse perplexe. Pas la qualité des articles qui me donne envie de m’y rendre très régulièrement. J’ai particulièrement apprécié l’audit SEO de site ou la vidéo explicative de recherche de mots clés avec iMacros. J’apprends à chaque fois des petites choses ou comprends des erreurs SEO que je commets. Mais ce que j’apprécie le plus sur ce blog webmarketing est le ton décalé de son auteur.

Axe-Net

Le blog Axe-Net ne manque pas d’humour non plus. Les thèmes abordés sont le graphisme, le e-commerce ou encore la création de site. Mais le principal est le référencement. Très pédagogique, les explications permettent aux néophytes de comprendre des points parfois complexes. Sylvain utilise des illustrations de toute beauté pour nous aider à bien comprendre. LA source numéro 1 pour apprendre le référencement et développer ses connaissances white hat.

Seomix

Plus complexe, le blog de Daniel Roch apporte des informations sur le référencement, le webmarketing mais aussi sur WordPress. Doublette logique puisque ce CMS est très utilisé par les référenceurs. Le design de Seomix est de toute beauté et, si ça ne vous aidera pas à connaître plus de choses, c’est plus agréable pour les yeux. Si vous voulez choper un lien en commentant ce blog, accrochez-vous !

Voilà une première sélection de blogs SEO que je suis pour améliorer mes connaissances en référencement. Prochainement, une deuxième salve de 5 blogs.

Techniques pour être moins dépendant de Google

Avec l’arrivée de Google Panda, nombreux éditeurs de sites craignent pour leur trafic Google. C’est pourquoi il m’apparaissait important de trouver des moyens de gagner en autonomie vis à vis de ce moteur de recherche. Cinq experts SEO nous donnent des conseils en répondant à cette question :

Quelles sont tes techniques pour être moins dépendant du moteur de recherche Google ?

Tout pour attirer le visiteur mais également pour le fidéliser

Matthieu Verne référenceur pour par exemple de l’hébergement site web

Tous ceux qui travaillent activement leur référencement ont plus ou moins cette dépendance à Google. En effet, puisque celui-ci occupe plus de 90% des parts de recherches en France, on n’a pas d’autre choix que de bien se positionner sur Google pour avoir du trafic via les résultats naturels. Certes, il vaut mieux être également bien positionné dans d’autres moteurs (Yahoo et Bing notamment), mais soyons clairs : si demain un changement d’algorithme vient à vous déclasser des premières pages de Google, même en conservant vos positionnements sur Bing et Yahoo, votre trafic va prendre une très forte claque !

La question est donc de savoir comment se protéger contre un tel évènement. La réponse est de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Il existe plusieurs leviers dans le webmarketing, alors activez-les autant que possible. Ne vous contentez pas uniquement du référencement naturel, utilisez tout ce que vous pouvez pour attirer le visiteur mais également pour le fidéliser.

Ce problème n’est pas unique au référencement naturel d’ailleurs. Prenons comme exemple les comparateurs de prix. On a vu à l’étranger que le Panda s’en est bien occupé… Donc si votre stratégie principale de visibilité était les comparateurs de prix, vous risquez également une chute de trafic.

La recherche d’une visibilité globale en se servant d’un maximum d’outils différents est donc la meilleure prévention qui vous permettra d’être un peu moins affecté par une modification d’un des facteurs en votre défaveur.

La fidélisation est un premier moyen

Par Alexandre Santoni (Keeg) de la société E-concept

Ta question est très symbolique et très juste. Etre moins dépendant n’est pas impossible… ce qui n’exclut en aucun cas le fait de n’être plus dépendant de Google. Il y a les directions classiques à utiliser.

La fidélisation est un premier moyen, avec à mon avis en tête de liste de l’efficacité du moment l’utilisation des mails avec des informations / promotions exclusives.

Se tourner vers les médias sociaux est aussi une vraie obligation. Facebook draine un nombre incroyable d’utilisateurs qu’il suffit d’aller chercher.

D’autres possibilités peuvent s’ouvrir selon la thématique, comme l’achat de trafic ou encore un certain type de partenariats moyennant rémunération.

Cependant, dans certains secteurs, il est très difficile d’aller chercher une moindre dépendance. Allez essayer de populariser sans Google un site Internet qui vend des baies vitrées coulissantes.

Travailler bien son branding

Marie Pourreyron de la société Altiref, référencement de site internet

Il est judicieux de rappeler qu’il ne faut pas être dépendant d’une source unique de trafic (en l’occurrence Google). Les statistiques idéales montreraient un apport de trafic qui serait partagé de manière égale entre les accès directs, les accès moteurs de recherche et les accès référents.

Pour que les internautes utilisent l’accès direct (en tapant l’url dans la barre de navigation), je n’ai pas vraiment de conseil à donner. On peut tout à fait se transformer en homme sandwich et se balader avec un tshirt sur lequel notre url serait écrite mais je ne suis pas persuadée que cela soit très efficace. Mais à force de se faire connaitre dans sa thématique (en commentant les blogs, en allant sur les forums, etc) on acquiert une petite notoriété et en travaillant bien son branding, on peut ainsi faire mémoriser l’adresse de notre site à nos futurs visiteurs.

Pour les accès référents, outre la traditionnelle campagne d’échange de liens en page partenaire (inefficace) ou en blogroll (un peu mieux), on peut s’inscrire dans de bons annuaires tels que Stroogee, participer à des opérations de guest blogging, tenter de se faire remarquer par un site à fort trafic pour un article déjà écrit, organiser des concours avec des lots alléchants en échange de liens, utiliser Twitter et Facebook pour relayer nos articles, publier ses photos sur FlickR, ses vidéos sur Youtube, Dailymotion et Vimeo, voire menacer les webmasters pour obtenir un lien (pas sûre que ça marche). Une tactique qui marche bien consiste en la rédaction d’un article coup de gueule (voire à la limite du troll) pour récupérer un maximum de liens. Enfin, l’acquisition d’un nom de domaine générique peut permettre d’obtenir un maximum de liens facilement mais c’est de nos jours devenu hors de prix.

Les liens sponsorisés sont aujourd’hui un excellent moyen de vendre en ligne

Florian Karmen auteur d’un bon blog SEO

Pour être moins dépendant de Google il y a plusieurs techniques à mettre en place. On peut notamment commencer à s’intéresser aux autres moteurs de recherche, notamment Bing qui prend des parts de marché à Google aux États-Unis. Malheureusement, ce chiffre est encore ridicule en France.

On aurait pu penser aux comparateurs de prix pour les boutiques, mais il semble que la dernière mise à jour de l’algorithme ne soit pas en faveur de ces plateformes. Heureusement il reste d’autres moyens :

Une stratégie internet exclusivement basée sur le référencement n’est pas viable, d’autres vecteurs sont à exploiter, notamment les médias sociaux. Pourquoi ne pas mettre en place une vraie stratégie sociale ? Celle-ci servirait à contacter de nouveaux prospects et de les fidéliser sur le long terme.

Des partenariats peuvent également être mis en place avec d’autres boutiques : un vendeur de café peut par exemple s’associer avec un vendeur d’accessoires pour le café (tasses à café, etc. ) pour créer des packs tasses + café.

Le mailing est également un bon moyen de garder contact avec ses clients, l’envoi de newsletters permet de les fidéliser.

Pour les tenaces qui souhaitent rester visibles dans les résultats de recherche, il leur est toujours possible de passer par du référencement payant. Même si le mot payant peut effrayer certains clients, les liens sponsorisés sont aujourd’hui un excellent moyen de vendre en ligne.

Etre présent sur les forums liés à la thématique

Aurélien Delefosse est consultant en référencement

Google est le principal moteur de recherche en France avec plus de 90% des parts, il apporte donc un trafic conséquent et souvent plus qualifié que des visites provenant de Twitter, Facebook ou Voila.

Un moyen simple pour être moins dépendant de Google est de réussir à créer une marque à part entière, afin de ne plus être uniquement trouvé via les recherches des internautes. Si ces derniers connaissent le site, soit ils l’auront en raccourci, soit ils chercheront le nom du site et à priori, même si Panda vous tombe sur le coin du nez, votre site ressortira toujours sur son nom.

Pour se faire connaître, il faut être présent sur les forums liés à la thématique du site, sur certains médias sociaux, avoir un bon référencement naturel et bien évidemment un site de « qualité » (qui plaise à le majorité des internautes). Je pourrais parler des autres moteurs de recherche, mais cela serait trop long et à mon avis peu pertinent.

Et vous quels sont vos moyens pour être plus autonome face à Google Search ?