Si de belles e-activités se sont développées sur internet, certaines ont subi des passages difficiles. Des coups durs qui ont parfois conduit l’entreprise à la banqueroute. Pour éviter de tomber dans cette situation, voici 10 conseils pour bâtir un business solide et durable.

1. Avoir plusieurs sources de revenus

Tout d’abord, il est bon de ne pas baser tout son business uniquement sur ses sites web ou uniquement sur une boutique. Il faut diversifier ses sources de revenus.

Par exemple, il n’est pas rare de voir des SEO tenter de partager de manière équilibrée leur rémunération entre la publicité sur leurs sites internet, la formation SEO et des prestations de référencement. Si un pan souffre, cela ne constitue que 33% de son chiffre d’affaire et non 100% dans le cas d’une activité exclusive.

Un e-commerçant aura la possibilité de vendre aussi sur Ebay ou autres market place. Il peut par ailleurs monétiser son trafic en adjoignant de la pub sur sa eboutique ou sur son blog. Mais il faut surtout qu’il pense à ne pas être dépendant de la mode. S’il a fondé le shop spécialisé dans la casquette rose pour homme (qui est sacrément tendance en ce moment), il serait bon d’avoir d’autres produits moins soumis à la mode.

2. Ne pas être dépendant d’un seul fournisseur

Pour une boutique en ligne n’ayant qu’un seul fournisseur, une liquidation judiciaire de celui-ci conduira directement l’ecommerçant à des ennuis sérieux. A-t-il pensé à une alternative ? Dans certains corps de métier, il est facile de trouver un autre fournisseur. Dans d’autres, c’est bien plus complexe. Il faut anticiper pour ne pas se retrouver en cale sèche.

Le problème est le même dans le cas d’une rémunération par de la publicité exposée sur le site internet. Existe-t-il des solutions de remplacement si le site est banni d’une régie publicitaire ?

3. Ne pas être dépendant d’un seul axe de communication

L’erreur faîte par de nombreux webmasters et de baser l’ensemble de son acquisition de visiteurs sur un seul canal et souvent il s’agit de Google. Il est conseillé de réduire votre Google dépendance car une pénalité pourrait entraîner une baisse significative du trafic et donc des revenus.

4. Ne pas avoir qu’un seul site

La dépendance n’est pas une bonne chose. Un site qui cartonne doit être abreuvé mais ne doit pas être l’unique attention du webmaster. Le scénario catastrophe, qui consiste à une pénalisation par Google, ferait tomber à l’eau tout le business model.

Pour pallier à cette éventualité, il faut diversifier son porte-feuille de sites. Pour une boutique en ligne, pourquoi ne racheter ou créer un concurrent ? Autre possible, créer des sites miroirs amenant d’un simple clic vers les pages achat du shop. Donc même si la boutique est virée des SERP, il reste toujours un site référencé par Google.

5. Ne pas reproduire la même gestion sur ses différents sites

Maintenant, rien ne sert d’avoir plusieurs sites si c’est pour reproduire la même gestion. En effet, si un site est pénalisé pour une faute de netlinking et que tous les autres sites ont eu la même stratégie alors il est plus que probable qu’ils auront la même sanction.

L’exemple est celle du webmaster des annuaires Trend et Pour Etre Vu qui a vu ses deux sites pénalisés en même temps par Google. Le but est de préserver le maximum de sites en son actif. Donc il faut veiller qu’ils soient indépendants.

6. Ne pas interlier tous ses sites

De même, je ne conseille pas d’interlier tous ses sites. Si le robot Google détecte un site malin, il est probable qu’il va jeter un oeil direct aux partenaires de ce site pour voir s’ils ont le même fonctionnement. Couper ce pont, c’est lever le risque de contamination.

7. Respecter les règles

Les précédents conseils pour faire face à une pénalisation de Google sont des sécurités mais la première démarche à faire est de respecter les guidelines de ce moteur de recherche.

De même, si c’est Facebook qui enclenche un nombre important de visites, il est primordial de respecter les CGU de ce réseau social. L’exemple de la page Kiabi doit servir.

8. Conserver des sauvegardes de son travail

Portail énorme avec 40.000 pages référencés, 150.000 commentaires et une légère pression sur le bouton « effacer la base de données » anéanti tout un travail de plusieurs années. Nous ne le répétons jamais assez, il faut faire des sauvegardes de ses fichiers et données.

9. Etre autonome

Autre façon de briser un business plan rodé, la disparition d’un membre d’une équipe peut entraîner de lourdes conséquences. Une dispute, un licenciement ou la mort peuvent en être la cause. Au final, il vaut mieux se prévenir en sachant faire toutes les tâches soi-même.

Et le chef doit avoir le contrôle. Il doit détenir toutes clés de connexion (login, mot de passe, …) et les coordonnées des clients, fournisseurs, prestataires, … S’il fait le choix de passer par une agence web, il doit exiger que le whois soit à son nom. Dans le cas contraire, le concepteur du site web a un moyen de pression énorme en cas de conflit.

10. Un seul maître à bord

S’il ne faut pas avoir de coéquipier indispensable, il faut surtout qu’il y ait qu’une seule personne qui dirige. Il est impératif de n’avoir qu’un seul chef. Si Yagoort est à la dérive, c’est en partie parce que les deux gestionnaires n’ont pas trouvé une solution pour faire perdurer ce portail ?

Se prémunir plutôt que réagir

Anticipation, respect des règles et autonomie sont les clés pour faire perdurer un business en ligne. Il ne faut pas attendre de voir ses revenus fondrent pour revoir sa copie. Il faut prendre les devants !

Et vous, quels sont les conseils que vous donnez pour éviter la banqueroute de son activité en ligne ?